Cette succulente originaire d’Afrique de l’Est aux tiges rampantes rappelant des perles ou des grains de chapelets peut sembler très facile à cultiver, mais elle a ses exigences qu’il faut respecter pour obtenir un beau succès.
La taille des retombées du collier de perles peut atteindre 60 centimètres dans les meilleures conditions. Dans habitat d’origine, c’est une plante rampante. La plante fleurit au printemps avec des fleurs blanches au parfum de cannelle.
C’est une plante avec une durée de vie assez courte, environ 5 ans, mais il est très facile de produire des boutures à partir de la plante mère lorsqu’on voit que celle-ci commence à dépérir.
Habituellement, on cultive la plante en hauteur pour permettre aux tiges de retomber gracieusement, mais on peut aussi la cultiver comme dans son habitat naturel comme couvre-sol sur un meuble ou ailleurs.
Culture et entretien
Luminosité
Le collier de perles a besoin d’une très grande luminosité pour être en santé. Le soleil direct convient tout à fait. Une fenêtre au Sud ou à l’Ouest sied parfaitement. En hiver, la plante peut manquer de luminosité sous nos latitudes et il est possible de la mettre sous éclairage artificiel de 8 à 12 heures par jour.
Afin de favoriser la floraison au printemps, on peut laisser la plante se reposer durant l’hiver, de décembre à fin février en réduisant un peu la luminosité, la température ambiante et l’arrosage. En fin février, on rempote si nécessaire, fertilise, arrose davantage et augmente la luminosité ce qui devrait provoquer la floraison.
Terreau et arrosage
Cette plante exige un terreau très drainant, de type pour les cactus, car elle ne tolère pas d’humidité permanente dans son milieu racinaire. Ses racines sont très délicates et c'est pour cette raison qu'elles sont fragiles au pourrissement lors d'un excès d'eau.
Les arrosages doivent être parcimonieux et uniquement lorsque le sol est très sec.
Température et milieu ambiant
La plante est d’origine tropicale et ne tolère pas le froid. La température ambiante idéale va de 20 à 25 degrés Celsius en été, mais pour aider la floraison printanière, il vaut mieux garder la plante à environ 15 degrés Celsius en hiver. Le collier de perles adore un milieu sec comme nos maisons en hiver et elle s’y sentira chez elle.
Fertilisation
Le collier de perles exige peu de fertilisation, soit une fois au début du printemps et une fois en été. Trop fertiliser peut brûler les racines et tuer la plante.
Taille, rempotage et surfaçage
On peut facilement tailler les tiges pour permettre leur ramification et avoir un plant plus fourni. Avec les parties taillées, il est possible de les déposer en spirale sur un terreau afin qu’elles s’enracinent et ainsi avoir une autre plante.
Le rempotage printanier aide à sa floraison. Il vaut mieux la rempoter quand elle en a vraiment besoin et donc quand elle est vraiment à l’étroit dans son pot. Cela a pour but d’éviter une trop grande rétention d’eau et le pourrissement des racines.Comme les tiges se cassent facilement, le rempotage ne s’avèrera pas si facile. Il vaut mieux entourer toutes les tiges ensemble dans un tissu et les attacher avant de procéder, évitant ainsi des bris importants. On peut aussi uniquement effectuer un surfaçage, surtout si la plante est d’une bonne taille et/ou fragile à manipuler.
Problèmes potentiels
Le collier de perles n’est sensible ni aux maladies ni aux infestations. La seule problématique consiste à la pourriture des racines si on arrose trop ou trop fréquemment.
Exigences particulières
Utiliser un petit pot
Cette succulente ne comporte que de petites racines et ne tolère pas un sol humide en permanence. Il vaut donc mieux la cultiver dans un petit pot où le sol va s’assécher rapidement évitant ainsi un milieu racinaire trop humide.
Suspendre dans un milieu sécuritaire
Les tiges de la plante sont très faibles et se brisent facilement. Il vaut donc mieux suspendre la plante à l’abri loin des lieux passants pour ne pas l’accrocher et la briser par inadvertance. Évidemment, on la suspend aussi loin des courants d’air.
Planter, transplanter et rempoter en surface
Lors de la mise en terre, les racines ne doivent pas être disposées à plus de 2 centimètres sous la surface du terreau afin de favoriser leur séchage après un arrosage et d’éviter leur pourriture.
Bon succès avec cette merveilleuse plante!