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Comment augmenter l'humidité ambiante des plantes d'intérieur

Les plantes tropicales que nous cultivons dans nos intérieurs apprécient un haut taux d’humidité ambiante. Bien que pendant la saison estivale ce taux soit souvent plus élevé, c’est avec l’arrivée de l’hiver qu’il diminue principalement en raison de nos appareils de chauffage qui assèchent considérablement l’air ambiant. On parle en moyenne d’un très faible taux allant de 15% à 40%, mais le besoin de plusieurs plantes est plutôt situé autour de 70%. Malgré que ce taux soit optimal pour celles-ci, c’est trop haut pour nous les humains et c’est pourquoi on viserait plutôt un taux d’environ 50% pour le bien être de tous.

 

L’humidité ambiante est une mesure de la quantité d’eau disponible dans l’air. Lorsque l’air est trop sec, les plantes ont de la difficulté à bien faire leurs échanges gazeux. Elles y arrivent à l’aide de leurs stomates qui agissent comme des pores. L’air rejetée par la plante est souvent plus humide que celle ambiante. Plus l’air d’une demeure est sec, plus la plante perd de l’eau. Pour contrer ce phénomène, la plante referme donc ses stomates en s’adaptant constamment selon le taux d’humidité ambiante. Lorsque les plantes se trouvent dans un milieu plus humide, elles gardent leur eau pour leurs besoins, car elles transpirent moins et sont aptes à faire leurs échanges gazeux correctement.

 

Les conséquences d’un manque d’humidité ambiante peuvent se remarquer rapidement chez plusieurs variétés de plantes d’intérieur. Assurément, les cactus et plantes grasses en général souffriront peu de ce manque en raison de leur réserve d’eau, mais c’est autre chose pour les plantes d’origine tropicales. On parle en autre de flétrissement, brulure de la pointe des feuilles, repli des feuilles sur elles-mêmes, feuilles plus petites et retard de croissance. Comme la plante a du mal à bien respirer, elle devient en mauvaise forme. Un plant plus faible est aussi plus enclin à attirer certains insectes nuisibles comme les acariens notamment.

 

 Différentes techniques dans le but d’augmenter l’humidité ambiante autour de nos plantes sont possibles pour optimiser leur croissance. Certains trucs peuvent être utilisés seuls ou bien combinés ensemble pour de meilleurs résultats. Ils peuvent être utilisés à l’année ou seulement l’hiver dépendamment du taux d’humidité existant et visé dans la demeure. Voici 7 différentes façons d’augmenter l’humidité ambiante pour le bien-être de vos plantes !

 

 

1/7 Humidificateur

L’utilisation d’un humidificateur est la technique la plus efficace quand vient le temps d’augmenter l’humidité ambiante d’une pièce ou d’une demeure en entier. Le choix de celui-ci dépendra de la taille de la pièce dans lequel il est utilisé. Plus la pièce est grande et plus le contenant de la réserve d’eau devrait être grand dans le but de le remplir le moins souvent possible. Dans le cas d’une grande aire ouverte ou dans une situation dans laquelle on aurait plusieurs pièces dont on voudrait augmenter l’humidité de l’air, la solution serait alors de se procurer plus d’un humidificateur d’appoint ou bien de jumeler différents trucs ensemble afin que ce soit optimal. On doit toujours faire attention de ne pas orienter la bruine projetée par l’humidificateur directement sur le feuillage, car cela aura pour effet de causer des problèmes fongiques en raison de l’humidité constante. On cherche plutôt à augmenter l’humidité de l’air autour du feuillage afin de reproduire l’habitat naturel des plantes.

 

2/7 Regrouper ses plantes

 Comme les plantes dégagent un pourcentage d’humidité dans l’air, il est possible de regrouper ensemble celles qui demandent un plus haut taux afin de créer une zone où l’air sera un peu plus humide. Avant de procéder à cette technique on s’assurera que nos plantes ne présentent aucun signe d’une infestation ou maladie quelconque. Si tout et sous contrôle, on peut tout de même nettoyer leur feuillage en prévention et dans le but aussi de les dépoussiérer du même coup. On dispose par la suite les plantes en gangsans qu’elles se touchent pour éviter les risques, mais pour aussi leur permettre de bien respirer.

 

3/7 Diminuer le chauffage pendant la nuit

 Plus un système de chauffage est actif longtemps et plus l’air est sec. Lorsque la température est plus élevée, les plantes perdent aussi davantage d’eau. Cette solution n’est pas possible pour tous les types de chauffage, mais pour les gens qui ont des thermostats, la température peut être baissée un peu avant la nuit. Pour les personnes qui utilisent le chauffage au bois, la température baissera lentement si on n’alimente pas le feu pendant la nuit. Quand on y pense, ça fait plus d’heures de sommeil ça ! De plus, il est prouvé qu’il est bénéfique pour nous aussi de dormir quand la température est un peu plus fraiche ! 

 

4/7 Réunir les plantes dans une pièce plus humide

 La salle de bain et la cuisine sont les pièces les plus humides d’une demeure en règle générale puisqu’on utilise l’eau plus souvent dans celles-ci. Quand ces pièces possèdent une bonne luminosité, on peut facilement regrouper quelques plantes à ces endroits. Si on en possède plusieurs, on sélectionne celles ayant des besoins en humidité plus élevés.

 

Les techniques précédentes sont plutôt utilisées quand le niveau d’humidité est très bas et/ou lorsqu’on possède un bon nombre de plantes. Les prochains trucs peuvent être utilisés pour augmenter l’humidité de l’air autour de certaines plantes en particulier dans notre collection. Les solutions énumérées ici-bas ne sont pas suffisantes et optimales quand vient le temps d’améliorer le taux d’humidité de l’air ambiante d’une pièce entière.

 

5/7 Plateau humidifiant

 Lorsqu’on souhaite augmenter l’humidité ambiante d’une ou de quelques plantes seulement, il est possible de créer un plateau humidifiant. On utilise une assiette, un bol, une soucoupe ou encore un grand plateau ou bac quand c’est pour plusieurs plantes. On vient ensuite ajouter des billes d’argile au fond du récipient choisi. On rempli avec de l’eau afin que les billes d’argile soit submergées, mais on fait attention de ne pas en mettre par dessus celles-ci, car on ne souhaite surtout par que le pot touche à l’eau ou que les billes flottent. On dépose ensuite la ou les plantes sur ce lit humidifiant Le but de cette technique est d’augmenter l’humidité autour des feuilles de la plante. Les billes d’argile absorberont l’eau puis l’évaporeront graduellement dans l’air.

 

6/7 Disposer des récipients d’eau à proximité

 Cette technique agit de façon similaire à la précédente. Elle est intéressante, car elle est très simple et accessible. Près des plantes auxquelles on souhaite apporter un petit coup de pouce côté humidité ambiante, il est possible de simplement disposer des récipients d’eau à proximité de celles-ci. L’eau s’évaporant tranquillement dans l’air augmentera peu à peu le taux d’humidité de celle-ci. Il suffit de remettre de l’eau quand le contenant est vide. On choisi quelque chose qu’on a sous la main. Pourquoi ne pas utiliser un vase décoratif qu’on possède déjà dans notre décor ? Ni vu ni connu !

 

7/7 Terrariums ou serres

 La dernière technique qu’on vous propose demande un peu plus de travail, car elle consiste à rempoter ou disposer une ou des plantes ayant des besoins hygrométriques élevés dans un terrarium, une petite serre déjà construite ou encore que vous fabriquerez vous-mêmes. Cela va créer un endroit fermé où l’humidité rejetée par les plantes restera dans l’air ambiant. On peut aussi utiliser une cloche tout simplement. N’hésitez-pas à faire quelques recherches afin de trouver des photos inspirantes, car ça peut tout de même rester très jolie et intéressant dans votre décor !

 

Qu’en est-il de la vaporisation ?

 Bien que la vaporisation soit souvent mentionnée ou utilisée par plusieurs personnes dans le but d’augmenter l’humidité ambiante, cette technique agit que trop temporairement pour être vraiment effective. Les petites gouttelettes d’eau issues de la vaporisation, sont si petites qu’elles s’évaporent très rapidement. Il faudrait vaporiser plusieurs fois par jour afin de faire une différence. Par contre, l’eau stagnante sur les feuilles comporte aussi des risques quant au développement de maladies fongiques. C’est pourquoi cette technique est à utiliser avec jugement ! Il faut savoir que la vaporisation permet entre autre de contrôler et prévenir également les infestations d’acariens. Ceux-ci redoutent particulièrement l’eau et donc cette technique peut être être utilisée pour cette raison !

 

Bien que la majorité des plantes d’intérieur à feuillage mince apprécie un taux important d’humidité ambiante, cela demeure primordial pour le bien être de certaines comme les fougères,  Calathea, Stromanthe, Maranta, Pilea glauca, Tillandsia, Breynia, Palmier, Alocasia, Hypoestes, et le Fittonia. Avec toutes ces idées de techniques, vous pourrez utiliser celles qui vous conviennent le mieux tout simplement ! Vos plantes vous en remercieront !